Chouette, ça veut dire que tout les pilotes vont vouloir voler pour en profiter. Les sportifs vont vouloir faire de belles performances, et ceux qui le sont moins apprécieront une journée facile pour voler en local.
Les Magpies sur l'antenne radio en piste |
Les pilotes étaient partis le couteau entre les dents, du coup il faut arriver à lever le pied. Deux pilotes finissent dans des champs. Ici on appelle ça "paddocks". L'un est dépanné en voiture et remorque, pour l'autre on envoie un avion.
Le pilote d'avion doit avoir passé sa qualif "paddock" qui s'approche semble-t-il de notre qualif montagne chez nous. Malheureusement on m'a fait comprendre que ça n'est pas prévu au programme pour les pilotes saisonniers comme moi.
Contrairement à ce qui se fait en France, ici il est possible de dépanner les planeurs en avion. Pour cela il faut bien sûr que le champ s'y prête, mais également que le propriétaire donne son accord. Il parait que vu la faible densité de population dans certains secteurs, on a intérêt à choisir un champ près d'une ferme si on ne veut pas se retrouver à marcher pendant des km à la recherche d'une habitation.
Le pilote est posé (on dit vaché quand c'est dans un champ) au km 130, ce qui fait trop loin pour l'autonomie d'un Pawnee qui ne vole qu'1h30. C'est donc Bob qui prend le Scout qui a une meilleure autonomie et se fait un joli aller-retour d'1h45 avant d'atterrir peu avant le coucher du soleil.
Le lendemain matin, la journée commence bien : Mark, le tug master ( membre bénévole du club responsable de l'activité remorquage) arrive avec ce qui ressemble à un cadeau pour moi : le manuel de vol du Pawnee expérimental. Il faudrait que je le lise comme ça il me lâche dessus dans la journée. Déjà? Bonne nouvelle, moi qui ne savais même pas si les pilotes saisonniers avaient l'honneur de pouvoir poser leurs mains dessus! En fait il veulent faire voler la machine au maximum pour engranger des heures dessus et pouvoir la présenter à la certification. Et puis les pilotes de planeur l'apprécient parce que ça fait des remorqués courts, donc moins chers!
Je me jette vite sur le manuel. C'est particulier, il y a beaucoup de consignes de précautions et contrôles, vu que l'appareil est expérimental.
A l'avant du front froid |
Les conditions se dégradent à l'approche d'un front froid et il n'y a que quelques vols école. Petite journée, j'en profite donc pour vite ranger l'avion dans le hangar et m'avale vite fait le manuel reçu le matin. Il ne me reste plus qu'à attendre la prochaine disponibilité du tug master pour me faire lâcher dessus!
Mercredi, les prévisions sont encore plus mauvaises alors on prévoit de tenter de voler tôt le matin avant la dégradation prévue. En effet ici la majorité des membres viennent de Melbourne à 2h30. C'est loin, alors ils viennent pour plusieurs jours, et pas question de rater la moindre possibilité de voler.
Début de journée à 7h30 pour être prêts à 8h. Malheureusement l'instructeur pourtant sur-motivé n'a pas d'autre choix que de faire demi-tour à mi-chemin entre le hangar et la piste, la pluie est déjà là et la journée est bâchée.
8h20 : L'instructeur ramène le planeur mouillé sans avoir pu voler |
Jeudi matin alors que le passage dégradé s'évacue. |
Vendredi, les conditions sont à nouveau bonnes et me permettent de faire ma plus grosse journée de remorquage depuis mon arrivée.
La ville de Benalla, et une partie de l'aérodrome visible à droite |
Bon bai une semaine n'est pas l'autre ,,,,et 9h30 de vol c'est pas si mal que ça vu cette MTO plutot tristounette ! Keep doing !
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