Premiers vols dans l'hémisphère Sud

Jeudi 21/11 : chouette ça y'est le grand jour, toutes les conditions sont réunies, mon instructeur Bob qui est en forme et mon avion Mike Charlie Foxtrot qui ne l'est pas moins.

On fait la visite prévol c'est à dire l'inspection de l'état de l'avion avant de l'utiliser : il est en bon état pour un avion de 1964! On monte dedans, enfin je dois m'y reprendre à 2 fois parce qu'il faut un peu se contorsionner pour y arriver. Genre d'abord le pied gauche puis.. ah non la tête coince! Essayons la tête en premier avec le bras gauche... Zut comment je vais passer le genou? Quoi : moi, pas souple?

Après quelques contorsions ridicules, me voilà assis à sa droite.

Ça se voit sur cette photo que c'est plutôt étroit?

La vraie place pilote est à gauche, mais comme ça le premier vol je regarderai comment il fait et après j'essaierai d'en faire autant.

VROUM ça y'est c'est parti, on avance, on roule, essais moteurs au top, on accroche le planeur, et nous voilà décollés.

C'est super de voir les alentours d'en haut, mais bon je n’en profite pas trop je suis bien attentif à ce qu'il fait.

2e vol, allez c'est mon tour, je reste en place gauche mais c'est lui qui me suit aux commandes.

Ah le train classique ça faisait longtemps que j'en avais pas fait : ça rebondit un peu, puis le Pawnee se retrouve déjà en l'air... Déjà? Ah non pas vraiment, j'ai tiré un peu trop tôt sans doute alors nous voilà à nouveau au sol, et puis si quand même après un autre rebond, ça y'est on décolle. Même Clément Ader avait dû faire mieux!

La particularité de ces avions à roulette de queue c'est qu'il faut leur lever l'arrière avant de les faire décoller sinon avec le nez vers le haut, l'appareil veut décoller avant d'avoir atteint la vitesse suffisante.

Ensuite c'est du classique, puis à l'atterrissage, je tire la langue, faut s'appliquer pour le premier... Chouette! Le premier il est souvent réussi parce qu'on est concentré à fond, il va falloir faire aussi bien pour le prochain.

Mais pas tout de suite, finalement la météo n'est pas super et quasiment personne ne veut voler. Après seulement 2 remorqués il ne nous reste plus qu´à tout ramener au hangar. 

De toute façon je n'aurais pas pu voler tout seul, on attend toujours mon COV. 

En tout cas un grand merci à Bob pour sa patience et sa disponibilité tant au sol qu'en vol.