Le VH-UTK |
En piste quand il y a plusieurs avions les planeurs peuvent être remorqués par l'un ou par l'autre. Autant quand on arrive en piste aux commandes de l'eTug les pilotes nous font de grands signes en souriant histoire de nous faire comprendre qu'ils seront bientôt prêts et qu'on n'a qu'à s'aligner devant eux, autant avec le Scout ils ont plutôt tendance à regarder ailleurs d'un air d'avoir oublié quelque chose.
ça change du Pawnee |
Quand on monte dedans, on découvre un magnifique intérieur en tissu rouge style presque chic, avec un tableau de bord de collection. Sur le côté gauche en haut, les switches électriques et la commande de largage de câble : un bon vieux câble dans une gaine presque encore jaune (la couleur normalisée pour le largage) : on croirait un klaxon de train à vapeur!
Le tableau de switches au-dessus de la fenêtre |
Cette position cabrée demande au décollage comme à l'atterrissage des mouvements très amples sur le manche pour passer de la position sol à la position ligne de vol. C'est assez déroutant aux premiers vols d'être à quelques nœuds de la vitesse de décollage et de se dire que décidément on aimerait avoir le bras un peu plus long pour pouvoir tenir ce manche en butée avant un peu plus facilement histoire de le maintenir en ligne de vol, c'est à dire le fuselage à peu près horizontal.
Après l'accélération certes un peu plus longue que sur les Pawnees, une fois en vol ce n'est pas très agréable de remorquer avec un avion à aile haute. Surtout dans ces moments où l'environnement est très encombré de planeurs spiralant autour du terrain dans de faibles thermiques en attendant que les bonnes conditions prévues veuillent enfin démarrer.
À chaque virage il faut d'abord lever un peu l'aile du côté où l'on veut virer histoire de bien s'assurer qu'il n'y a personne de ce côté avant d'y aller. Une fois l'appareil en virage, impossible d'assurer une sécurité visuelle correcte du côté intérieur au virage. Il ne reste plus au moindre doute qu'à sortir de virage pour refaire une sécurité visuelle avant de poursuivre à nouveau son virage. Autant dire qu'on reste le plus loin possible des autres planeurs quand on remorque avec le Scout.
En finale pour la 35 |
À l'atterrissage, il faut bien amener le manche vers l'arrière. Si on ne le fait pas assez ou si l'on est arrivé un peu trop vite, les deux longues jambes de train et les 2 grosses roues au bout font facilement rebondir l'appareil.
Les roues plus grosses que sur les Pawnees |
intéressante description technique sur le remorquage en train a vapeur;; manque le tchooou tchoou ! t'a déjà pris un train a vapeur en Australie; il y a un klaxon sur ton scout...
RépondreSupprimerCoucou Tristan,,,superbe ton récit ! j'ai l'impression de lire les aventures de l'époque de nos pionniers vers l'Amerique Wild Wild West ...version avion bien sur!!! En tout cas tu t'éclates bien c'est sur!
RépondreSupprimerIdée: une paire de retroviseurs sur ton Scout ,,,ça pourrait le fair pour améliorer ta visibilité en virage tu crois ??
Bons vols Mister Captain Speaking et gros bisous, aussi à la petite famille qui n'a pas non plus l'air de s'ennuyer ! Marc