Roll out 09 Tsigaro

Roll out 09 Tsigaro

01/02/2014

À la découverte du Scout

Le VH-UTK
Comparé au Pawnee, le VH-UTK est moins puissant puisqu'il ne fait que 180ch. Comme il est assez léger, il monte à peu près aussi bien, mais l'accélération est plus longue au décollage, du coup les pilotes de planeur l'aiment moins.
En piste quand il y a plusieurs avions les planeurs peuvent être remorqués par l'un ou par l'autre. Autant quand on arrive en piste aux commandes de l'eTug les pilotes nous font de grands signes en souriant histoire de nous faire comprendre qu'ils seront bientôt prêts et qu'on n'a qu'à s'aligner devant eux, autant avec le Scout ils ont plutôt tendance à regarder ailleurs d'un air d'avoir oublié quelque chose. 
ça change du Pawnee
Quand on monte dedans, on découvre un magnifique intérieur en tissu rouge style presque chic, avec un tableau de bord de collection. Sur le côté gauche en haut, les switches électriques et la commande de largage de câble : un bon vieux câble dans une gaine presque encore jaune (la couleur normalisée pour le largage) : on croirait un klaxon de train à vapeur!

Le tableau de switches au-dessus de la fenêtre
Il a une position très cabrée au sol, ce qui fait que la visibilité est bien moins bonne pour le roulage que dans un Pawnee. Il faut soit pencher la tête par la fenêtre pour voir devant comme le chauffeur de train à vapeur, soit zigzaguer dans les phases de roulage pour être sûr d'éviter tout obstacle. Pas des plus pratiques au sol, donc.

Cette position cabrée demande au décollage comme à l'atterrissage des mouvements très amples sur le manche pour passer de la position sol à la position ligne de vol. C'est assez déroutant aux premiers vols d'être à quelques nœuds de la vitesse de décollage et de se dire que décidément on aimerait avoir le bras un peu plus long pour pouvoir tenir ce manche en butée avant un peu plus facilement histoire de le maintenir en ligne de vol, c'est à dire le fuselage à peu près horizontal.
Au décollage en bout de piste,
pas tout à fait aussi haut qu'avec le Pawnee
Après l'accélération certes un peu plus longue que sur les Pawnees, une fois en vol ce n'est pas très agréable de remorquer avec un avion à aile haute. Surtout dans ces moments où l'environnement est très encombré de planeurs spiralant autour du terrain dans de faibles thermiques en attendant que les bonnes conditions prévues veuillent enfin démarrer.
À chaque virage il faut d'abord lever un peu l'aile du côté où l'on veut virer histoire de bien s'assurer qu'il n'y a personne de ce côté avant d'y aller. Une fois l'appareil en virage, impossible d'assurer une sécurité visuelle correcte du côté intérieur au virage. Il ne reste plus au moindre doute qu'à sortir de virage pour refaire une sécurité visuelle avant de poursuivre à nouveau son virage. Autant dire qu'on reste le plus loin possible des autres planeurs quand on remorque avec le Scout.

En finale pour la 35
La descente est classique, et au moment de commencer l'approche, on a l'impression que le Pawnee vole comme un caillou et qu'on pilote maintenant un planeur de compétition. Autant avec le Pawnee on a rarement peur d'arriver trop haut, autant avec le Scout on a intérêt à peaufiner son plan d'approche : même plein réduit, l'appareil a un peu de finesse et si l'on arrive un peu trop haut, difficile de réduire la vitesse. Il a beau avoir 4 crans de volets, ce n'est pas aussi efficace qu'un Pawnee.
À l'atterrissage, il faut bien amener le manche vers l'arrière. Si on ne le fait pas assez ou si l'on est arrivé un peu trop vite, les deux longues jambes de train et les 2 grosses roues au bout font facilement rebondir l'appareil.
Les roues plus grosses que sur les Pawnees
Au final après un petit temps d'adaptation nécessaire en venant du Pawnee, la machine est légère, agréable à piloter. Elle donne l'impression de demander plus de précision  donc elle est plus gratifiante pour le pilote qui réussit à la poser proprement. Malheureusement son désamour des pilotes de planeur et son aile haute font qu'au bilan on a sans doute moins plaisir à sortir cette machine du hangar quand on est pilote remorqueur à Benalla.
Peu avant le toucher

2 commentaires:

  1. intéressante description technique sur le remorquage en train a vapeur;; manque le tchooou tchoou ! t'a déjà pris un train a vapeur en Australie; il y a un klaxon sur ton scout...

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  2. Coucou Tristan,,,superbe ton récit ! j'ai l'impression de lire les aventures de l'époque de nos pionniers vers l'Amerique Wild Wild West ...version avion bien sur!!! En tout cas tu t'éclates bien c'est sur!
    Idée: une paire de retroviseurs sur ton Scout ,,,ça pourrait le fair pour améliorer ta visibilité en virage tu crois ??
    Bons vols Mister Captain Speaking et gros bisous, aussi à la petite famille qui n'a pas non plus l'air de s'ennuyer ! Marc

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