Roll out 09 Tsigaro

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21/12/2015

Swakopmund, Namibie, du 16 au 21/11

Peu après avoir quitté Windhoek.

Nous voilà donc dans le mini-bus pendant 3h30 à descendre de Windhoek vers Swakomund. Les paysages changent très progressivement, on quitte les collines pour finir par des vastes plaines sablonneuses puis carrément des dunes de sables juste avant d'arriver au bord de l'Atlantique.

Swakopund n'est plus très loin.

Une fois les sacs déposés au backpacker, on part marcher le long du chemin au bord des plages.
C'est très propret, l'architecture par endroits très bétonnée rappelle celle des pires coins de la côte d'Azur. Les rues paraît-il bondées en période de vacances sont ici désertes dès qu'on est hors du centre. En tout cas c'est assez loin de la carte postale que l'on peut avoir de l'Afrique avant de venir et ça ne dépayse pas vraiment.
Mais c'est quand même très agréable et relaxant de marcher le long de l'océan. À la tombée du jour, les températures descendent rapidement, on n'y était plus habitué après les chaleurs de Windhoek. L'occasion de mettre par-dessus le pull et la polaire qu'on pensait laisser pour 3 mois au fond du sac.
Les 210 défilent le long de la côte mais je n'avais pas besoin d'eux pour me rappeler pourquoi je suis là.

Une paire de 210.

Ici les compagnies ont toutes leur bureaux dans le petit centre-ville. Le tour est vite fait, je prends ensuite un taxi pour l'aéroport. Il n'a pas l'air de comprendre ce que je lui demande et même si je vois qu'il prend la bonne direction, il me dépose finalement dans une station service en me disant que c'est l'aéroport! Bon vu le prix, 10$ soit 0,7€, je descends et me trouve un autre chauffeur espérant atteindre mon but.
Alors que nous sommes très proche de l'aéroport, il ne semble y avoir jamais été. Il prend un chemin au milieu de nulle part qui nous perd au milieu d'une immense briqueterie à ciel ouvert où il finit par croiser deux employés à qui il demande son chemin. Un grand sketch! Finalement il retrouve la route et me dépose à l'entrée. L'aéroport de Swakopmund est vraiment petit et paumé!

L'entrée de l'aéroport de Swakopund.

Aucune compagnie n'y a ses bureaux sur place, mais j'y rencontre plusieurs pilotes, dont notamment un français, ça crée des liens forcément, qui me donne pleins d'infos. Je rencontre aussi un manager du club de parachutisme qui me laisse entendre qu'ils n'ont personne pour piloter leur 182. Je découvre également une compagnie, Eagle Eye, dont je ne connaissais pas l'existence car elle est relativement récente. Il ne me reste plus qu'à retourner en ville pour la rencontrer.

Une jolie brochette avec à gauche le rapide Quest Kodiak, le seul exploité en Namibie.

Au cours des jours qui suivent, je continue mes visites en centre-ville et à l'aéroport.
J'y rencontre beaucoup de pilotes ce qui permet de se faire une bonne idée de la situation même si les sons de cloches sont parfois très contradictoires.
Quoi qu'il en soit, il semblerait que le mois de janvier soit plus propice aux recrutements, ce qui permet de laisser le temps pour les démarches et l'entraînement des nouvelles recrues avant le début de saison vers le mois de juin.
Ça tombe bien, on sera encore en Afrique et je prévois déjà de revenir ici!
Nous reprenons le bus pour aller couchsurfer 2 jours à Windhoek avant notre départ pour la Zambie. Au cours du trajet, on a pu voir deux autruches à l'aller, et au retour des babouins, des springbok, deux messagers sagittaires, des phacochères et quelques girafes. C'est presque notre safari du pauvre ce trajet!

Dimanche 22/11
Après 2 jours chez nos hôtes il est temps d'aller acheter le billet pour notre prochaine étape, la plus redoutée : 20h (départ 14h, arrivée le lendemain à 10h) jusqu'a Livingstone en Zambie.
Mais il n'y a plus de places dans le bus de lundi. Nous prolongeons donc notre séjour chez nos hôtes et j'achète les billets pour le bus suivant qui part mercredi.
Mais en retournant voir les compagnies, l'une m'annonce une sélection pour dans la semaine!
On se met à y croire et il ne me reste plus qu'à annuler les billets!

Un Cessna 206 de Wilderness Air devant un DC6 sur le parking d'Eros.


Malheureusement, jeudi je reçois un coup de fil et c'est la douche froide (quoique dans ces chaleurs je sais pas si l'expression est appropriée pour décrire le sentiment ).
Pas de sélection pour moi cette semaine, peut-être pour la prochaine fois mais elle aura lieu fin janvier!
Retour aux bureaux de la compagnie de bus et là c'est encore l'échec : pas de place vendredi, ni le lundi suivant. On réserve donc pour mercredi.
Mais ça commence à repousser un peu trop l'ensemble du périple, et je crains d'arriver trop tard au Botswana car décembre est réputé propice aux embauches.
On décide donc de changer nos plans en changeant le sens de la boucle. On ira d'abord au Botswana avant d'aller en Zambie. J'annule donc une fois de plus notre billet de bus.
Ne reste plus qu'à trouver une solution pour partir au Botswana, mais là ce n'est pas si simple. Il n'y a aucune compagnie de bus qui propose ce trajet et en avion c'est hors de prix.
Après quelques recherches, nous trouvons un taxi qui veut bien nous y emmener, mais pas avant mardi.
Nous profitons donc d'encore quelques jours de vacances avec l'hospitalité de nos hôtes.
Rendez-vous mardi 1er décembre à 3h du matin pour le trajet entre 8 et 10h vers Maun.

2 commentaires:

  1. bon courage mon frere, on y croit fort! et pour la douche froide, j'etais en phase avec toi: par nos contrees c'est plutot agreable la douche froide!
    Bisous

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  2. pas à pas, une belle "aventure" qui te fais pénétrer le fond du problème.j'adore cet aéroport comme en plein désert. tu dois te demander où tu es et où tu vas parfois, Non!. Courage et patience grand, non?. Quand tu en auras fait le tour tu pourras et sauras vraiment voler.

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